Le début du malheur dans Throne and Liberty : Solution étape par étape

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Au cœur de l’univers foisonnant de Throne and Liberty, une quête se distingue par son nom aussi prémonitoire que mystérieux : Le début du malheur. Ce n’est pas une simple mission qu’on enchaîne entre deux combats, mais un rite de passage pour les explorateurs les plus audacieux. Celle qui vous mène dans un endroit à la fois fascinant et cauchemardesque : le fameux Nid de Fourmis. Vous pensiez être prêts ? Voici pourquoi vous ne l’êtes pas.

Une quête cachée qui porte bien son nom

Contrairement aux objectifs clairement balisés du début de l’aventure, « Le début du malheur » fait partie des quêtes du Codex d’exploration, un pan du jeu souvent sous-estimé mais passionnant. Il faut atteindre une certaine maturité dans le jeu (niveau 35+ recommandé) pour s’y aventurer. Elle ne vous saute pas aux yeux : aucun PNJ n’agitera les bras en réclamant votre aide. C’est à vous d’être curieux, de fouiller les zones oubliées du monde, et de répondre à cet appel du désordre.

Le nom de la quête n’est pas anodin : il annonce une expérience brutale, bien plus qu’une simple collecte d’objets. C’est une invitation à plonger dans les entrailles du monde, au sens propre comme au figuré. Et pour les amateurs de lore, cette mission révèle des fragments sombres de l’histoire du jeu. Elle a d’ailleurs déjà fait l’objet de plusieurs threads sur Reddit et Discord, tant pour sa difficulté que pour son ambiance unique.

Plongée dans le Nid de Fourmis : un terrain hostile

Imaginez un réseau souterrain vaporeux, éclairé par une bioluminescence malsaine, où chaque couloir semble murmurer des avertissements que vous préférez ne pas comprendre. Le Nid de Fourmis est exactement cela. Situé dans la région de Karazahl, ce labyrinthe est une des zones les plus oppressantes de Throne and Liberty. Et ça commence dès l’entrée : sons de pattes en écho, grognements mécaniques, et surtout, l’impression constante d’être observé.

Sur le plan technique, le Nid est composé de plusieurs niveaux interconnectés, avec des zones qui changent de configuration selon les événements dynamiques du serveur. Oui, vous avez bien lu. Un même chemin peut devenir un cul-de-sac mortel à la faveur d’un cycle d’invasion. Les ennemis ? Pas simplement des fourmis de base. Attendez-vous à des variantes acides, des porteuses explosives, et même des sentinelles capables de signaler votre présence aux autres.

Ajoutez à cela une densité d’ennemis impressionnante (jusqu’à 30 mobs par zone dans les heures de pic) et des environnements parfois trop étroits pour fuir, et vous obtenez un cocktail aussi excitant qu’éreintant. Certains y vont à plusieurs, d’autres en solo par bravade. Mais tous en ressortent changés.

Objectifs de la quête : ce que vous devez vraiment faire

Officiellement, l’objectif est simple : retrouver une page de Codex dissimulée dans le dédale. Dans les faits, c’est une autre histoire. Cette page n’est pas posée sur une table au milieu d’une pièce vide. Elle est planquée dans une alcôve accessible uniquement via un tunnel oblique, lui-même gardé par une Fourmi Mellifère bien décidée à vous faire regretter votre audace.

Et ce n’est que le début. Une fois cette première phase réussie, une deuxième vague d’ennemis se déclenche, menée par une Fourmi Acide Géante. Ce boss est particulièrement vicieux : attaques en zone, jets d’acide persistants, et réduction de vos soins de 50 %. Autant dire qu’il vaut mieux y aller avec des potions de haut niveau, des buffs résistance, et une stratégie bien huilée.

Ceux qui arrivent jusqu’au bout décrivent cette expérience comme une « mini-raid caché ». Il faut environ 30 à 45 minutes en solo (si vous survivez), ou 15 à 20 minutes en petit groupe coordonné. La satisfaction ? À la hauteur de l’effort fourni.

Stratégies et astuces : survivre au malheur

La première règle est simple : n’y allez pas les mains dans les poches. Préparez un build orienté survie et mobilité. Les classes tanky avec bons CC (contrôles de foule) sont très utiles pour gérer les groupes de fourmis agressives.

Prenez le temps d’étudier la carte du Nid (ou ce qu’il en existe), et repérez les zones déclencheurs. Une astuce populaire ? Utiliser les zones de spawn temporaires comme diversions : attirez les ennemis dans un coin, réactivez le cycle, puis foncez vers votre objectif. En solo, pensez à utiliser des familiers ou des invocations pour créer du répit.

Le point précis de la page ? Beaucoup s’accordent à dire qu’elle se trouve au niveau inférieur droit, près d’une chute d’eau acide, mais accéder à cette zone demande réflexion et timing. Enfin, n’oubliez pas de prendre une pierre de rappel pour sortir, sinon vous pourriez bien finir piégé des heures.

Récompenses et satisfaction : ça en vaut la chandelle ?

On pourrait croire que ce n’est « qu’une page ». Et pourtant, cette simple page du Codex rapporte une bonne quantité d’XP, des ressources rares, et surtout, ce petit badge doré de fierté dans votre profil d’explorateur.

Pour beaucoup, cette quête n’est pas seulement un défi technique, c’est un moment de bravoure. On la partage en stream, on y dédie des tutos, des fanarts même. Elle entre dans la mémoire collective de la communauté TL comme une sorte de « passage initiatique ». En solo, elle prend une dimension presque mystique ; en groupe, elle renforce les liens comme une bonne galère partagée.

Alors oui, ça en vaut la chandelle. Et peut-être que le vrai but de cette quête, ce n’est pas la page. C’est l’aventure que vous vivez pour l’atteindre.

Une quête qui marque : l’art de créer l’exploration mémorable

Avec Le début du malheur, les développeurs de Throne and Liberty ont prouvé qu’ils savaient créer des quêtes qui suscitent de l’émotion. Pas de cinématique tapageuse ici. Juste un environnement étrangement vivant, une difficulté bien dosée, et un sentiment de solitude complice avec son propre avatar.

Ce type de quête rappelle les meilleures heures de certains MMO old-school, où l’exploration était un pari, pas un couloir. On aimerait en voir plus comme celle-ci : des missions secrètes, immersives, qui obligent à s’investir, réfléchir, et parfois, recommencer.

Et si vous avez apprécié ce moment de tension dans le Nid de Fourmis, surveillez les zones de brume de Lunamere ou les sous-sols de Brysyn. Il paraît que le malheur n’était qu’un avant-goût…

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