Vendre des kamas, c’est un peu comme ouvrir la porte d’un monde parallèle au sein de Dofus. Un monde où l’économie s’emballe, où les joueurs négocient comme des commerçants aguerris et où certains cherchent à transformer des heures de farm en argent bien réel.
Si vous vous êtes déjà demandé où vendre ses kamas, si iGVault est fiable, si Dofus Touch ou Dofus Unity changent la donne, ou encore comment éviter les pièges d’un marché surveillé par Ankama, alors installez-vous. Ce guide a été pensé comme une conversation honnête, fluide et un peu complice, pour vous aider à comprendre ce que d’autres préfèrent murmurer en message privé.
Qu’est-ce que la vente de kamas et pourquoi intéresse-t-elle autant de joueurs ?
Vendre des kamas consiste à échanger la monnaie du jeu contre de l’argent réel. C’est une pratique non autorisée par Ankama, mais qui persiste depuis presque les débuts de Dofus. Pourquoi ? Parce que l’économie interne est dense, chronophage et parfois impitoyable.
Les kamas représentent bien plus qu’une ressource virtuelle. Ils sont le cœur du commerce, de l’artisanat, de l’optimisation et même de la guerre commerciale entre joueurs. Certains accumulent des millions sans les dépenser, tandis que d’autres peinent à acheter un simple équipement de niveau 100.
Le marché attire pour trois raisons principales :
- La valeur du temps : quelques millions de kamas peuvent représenter des heures de farm.
- L’offre et la demande : certains serveurs sont saturés, d’autres totalement secs.
- L’économie parallèle : comme tout univers vivant, Dofus a développé ses propres circuits “alternatifs”.
Ce phénomène est si répandu que certains estiment qu’entre 5 % et 10 % des transactions hors-jeu impliquent Dofus. Cela ne veut pas dire que c’est sans risque… mais cela explique son attrait durable.
Vendre kamas Dofus : que faut-il savoir avant de se lancer ?
Avant même de penser à vendre, il faut comprendre le terrain de jeu. Ankama interdit formellement les échanges contre argent réel. Cela implique un risque réel de bannissement, surtout si la transaction est massive, répétée ou trop visible.
Le système de surveillance d’Ankama analyse les transferts suspects : dons trop généreux, comptes fraîchement créés, multiplicité de personnages intermédiaires. Rien n’est laissé au hasard. Une transaction trop évidente peut déclencher une alerte automatique.
Mais alors, pourquoi tant de joueurs s’y intéressent malgré tout ? Parce que l’économie interne est parfois difficile à suivre. Les prix montent, descendent, explosent selon les mises à jour. Un simple objet peut voir son prix quadrupler après une refonte.
Certains joueurs talentueux génèrent tellement de kamas qu’ils dépassent largement leurs besoins. Pour eux, vendre devient une manière de donner un sens concret à leur temps de jeu. Ce n’est pas forcément raisonnable, mais c’est humain.
Où vendre ses kamas ? Les options légales, tolérées ou risquées
Il existe plusieurs façons de vendre, mais aucune n’est officielle. Chaque méthode possède ses avantages et ses dangers. Il faut choisir avec prudence, comme un commerçant averti qui analyse les marchés avant de sortir sa marchandise.
Voici les grandes options :
- Les plateformes spécialisées : rapides, organisées, mais très surveillées.
- Les communautés privées : plus rentables, mais aussi plus risquées.
- Les ventes directes : simples, mais facilement détectées.
- Les plateformes alternatives : instables, mais parfois utiles.
Pour mieux visualiser :
| Méthode | Risque | Gain | Facilité |
|---|---|---|---|
| Plateformes spécialisées | Moyen | Correct | Facile |
| Communautés privées | Élevé | Très bon | Moyenne |
| Vente directe IG | Très élevé | Bon | Simple |
| Plateformes alternatives | Variable | Moyen | Variable |
Vous devez donc analyser votre situation, votre production et vos objectifs avant de choisir un canal de vente.
Comment vendre des kamas sur iGVault ?
iGVault est l’une des plateformes les plus connues pour ce type de transaction. Elle fonctionne comme un intermédiaire qui sécurise théoriquement l’achat et la livraison, en prenant une commission au passage.
L’inscription est simple : vous créez un compte, choisissez votre jeu, indiquez la quantité de kamas à vendre et fixez un prix. L’offre devient visible immédiatement. Lorsqu’un acheteur apparaît, vous recevez une demande de livraison.
Le processus classique se déroule ainsi :
- Définir son prix en fonction du marché et de la concurrence.
- Attendre un acheteur (parfois quelques minutes, parfois plusieurs heures).
- Livrer les kamas selon la méthode indiquée (HDV, échange direct, mule intermédiaire).
- Recevoir le paiement via le portefeuille iGVault puis le transférer.
La plateforme met en avant des outils de protection, mais aucun système n’est infaillible. Les comptes trop actifs attirent l’attention. Vendre en petites quantités, réparties dans le temps, réduit les risques.
Vendre kamas Dofus Touch : quelles sont les spécificités ?

Dofus Touch possède sa propre économie, totalement séparée de celle de Dofus PC. Les prix fluctuent plus violemment, car les joueurs sont souvent plus actifs en farm mobile. L’offre abondante crée parfois des écarts impressionnants entre serveurs.
Les plateformes spécialisées permettent la vente, mais les risques y sont souvent plus élevés. Les transactions se font généralement via HDV ou intermédiaire. Certains vendeurs utilisent des mules dédiées pour réduire les traces visibles.
La demande y est très forte, car les joueurs préfèrent souvent acheter plutôt que farmer sur mobile. Cela rend la vente attractive, mais aussi très surveillée. Les sanctions tombent plus vite, car les scripts de détection sont plus agressifs.
En résumé : Touch est plus rentable… mais plus dangereux.
Vendre kamas Dofus Unity : ce qui change avec la nouvelle version
La transition vers Dofus Unity apporte un nouveau souffle à l’économie du jeu. Les serveurs récents ont un comportement très particulier : les prix explosent au lancement, les ressources basiques deviennent précieuses, et les premiers joueurs à maîtriser le marché dominent totalement.
Cela signifie que vendre des kamas sur Unity peut être extrêmement rentable au début, mais la surveillance est également très intense. Les premiers mois sont les plus propices, car les joueurs manquent de ressources et les gains peuvent être multipliés par dix selon le serveur.
L’économie se stabilise ensuite, mais le début d’un serveur Unity reste une période dorée pour ceux qui produisent rapidement. Le revers, c’est que les historiques sont plus faciles à tracer grâce à la nouvelle architecture du jeu.
La prudence reste donc votre meilleure alliée.
Comment vendre en minimisant les risques ?
La clé, c’est la discrétion. Vendre un gros montant d’un coup, c’est comme marcher dans Astrub avec une pancarte “Je vends tout”. Cela attire les regards. Et ce n’est pas ce que vous voulez.
Voici les pratiques essentielles pour limiter les dangers :
- Fractionner les ventes pour éviter les transferts suspects.
- Utiliser des mules intermédiaires pour brouiller les pistes.
- Éviter les échanges dans les zones très surveillées.
- Privilégier les HDV lorsque c’est possible, car la transaction semble plus naturelle.
Une bonne stratégie consiste à donner l’impression que vos ventes sont des échanges classiques entre joueurs. Ce n’est pas une garantie absolue, mais c’est une méthode qui réduit considérablement les risques.
Le plus important est d’adopter une approche mesurée. Les joueurs qui se font bannir sont presque toujours ceux qui agissent trop vite ou trop massivement.
Si vous traitez vos ventes comme une activité discrète, méthodique et intelligente, vous resterez en terrain bien plus sûr.
Vendre des kamas n’est pas une activité anodine. C’est un marché complexe, fascinant, parfois risqué, mais toujours intéressant à comprendre. Que vous envisagiez de vendre ou non, connaître ses mécanismes vous donne une vision plus claire de l’économie de Dofus, de ses forces, de ses limites et de tout ce qui fait sa richesse.