Un remède pour Astrub : Réussir la quête « Crise sanitaire » de Dofus

Partager:

C’est une journée comme une autre dans le Monde des Douze. Les marchands hurlent sur les places, les familiers dorment à l’ombre des chênes d’Astrub… et soudain, un pain. Un simple pain qui rend les animaux malades. Voilà comment commence l’une des quêtes les plus intrigantes du Dofus Argenté : « Crise sanitaire ». Vous pensiez partir à la chasse au bouftou ? Vous vous retrouvez nez à nez avec une contamination inquiétante et une cité en alerte. Et comme souvent dans Dofus, c’est à vous, modeste aventurier, que l’on confie la mission.

C’est dans ce contexte à la fois loufoque et inquiétant que s’ouvre cette quête, véritable passage obligé pour quiconque veut progresser dans l’arc narratif d’Astrub. Mais au-delà de son rôle pratique, « Crise sanitaire » vous embarque dans une aventure d’enquête, de collecte, d’alchimie et d’affrontement, rythmée par des dialogues savoureux et une ambiance étonnamment moderne.

Une quête indispensable pour les soigneurs en devenir

Ce n’est pas un détail : « Crise sanitaire » fait partie de l’ensemble de quêtes nécessaires pour débloquer le Dofus Argenté, un œuf de dragon qui vous offre un soin de 20 % à chaque début de tour. Inutile de dire que pour les joueurs axés soutien ou solo, il devient rapidement indispensable.

Mais ce n’est pas tout. La quête est également un maillon du succès « Pas le temps de chômer », un succès long mais gratifiant qui vous fait parcourir de nombreuses zones du jeu, explorer ses métiers et revisiter ses bases. Le chemin pour compléter « Crise sanitaire » prend environ 6 à 10 heures, selon votre niveau de métier et votre efficacité. C’est une quête qui fait le pont entre initiation et narration. On y découvre le fonctionnement des institutions d’Astrub, les coulisses des laboratoires alchimiques, et des personnages secondaires hauts en couleur.

Dans le fond, c’est un peu comme si Dofus vous glissait, en douce, un petit cours de santé publique dans un univers de magie et de kamas.

Le cœur de l’action : une enquête entre bouftous et TNT

Tout commence avec Paule Amploa, dans la tour du conseil d’Astrub ([4,-19]). Elle vous alerte sur une série d’intoxications touchant les créatures locales. Très vite, vous êtes envoyé à la rencontre d’Emia Elliesol, puis d’Unterix Unter, pour dresser un premier état des lieux de la contamination. L’atmosphère devient pesante : viande avariée, céréales douteuses, poissons visqueux… quelque chose cloche, et pas qu’un peu.

Votre mission ? Collecter cinq échantillons : viande de piou, frêne, blé, ortie et goujon. Ces ressources couvrent l’ensemble des métiers de base, vous obligeant à piocher, couper, cueillir ou pêcher, à moins de passer par l’hôtel de vente. Ce passage, bien que parfois fastidieux, vous oblige à mettre les mains dans le cambouis du gameplay économique et artisan.

Une fois les échantillons confiés à l’alchimiste Nibé Lulle ([3,-21]), le verdict tombe : la source du mal est minérale. Vous voilà donc projeté dans les mines d’Astrub, aux côtés de Chipo Atufe et Feldz Paffe. L’exploration est savoureuse, ponctuée d’un combat contre Fidel Gastro, le responsable accidentel de cette crise. Le ton reste léger, mais la tension est bien là. Car dans cette quête, comme dans la vraie vie, une erreur de manipulation peut contaminer tout un écosystème.

Récompenses : plus qu’un simple bout d’XP

Une fois la quête terminée, vous repartez non seulement avec de l’expérience (environ 17 200 XP), 390 kamas, mais aussi avec deux fleurs de Pissenlit Diabolique et deux pétales de Rose Démoniaque, des ressources souvent utiles pour vos crafts ou vos ventes. Et surtout, vous débloquez la suite logique, « Livraison par intérim », qui poursuit l’enquête et vous rapproche encore un peu plus du Dofus Argenté.

Mais au fond, la plus grande récompense, c’est ce sentiment d’avoir joué un rôle clé. Vous n’êtes plus un simple mercenaire courant après l’XP. Vous devenez le détective d’Astrub, celui qui a su voir au-delà de la surface d’un simple pain moisi.

C’est aussi un excellent prétexte pour (re)découvrir les métiers, les PNJ et les zones oubliées d’Astrub. Vous réalisez que, même dans un MMORPG vieux de presque 20 ans, le moindre détour scénaristique peut encore surprendre.

Conseils d’un aventurier bien préparé

Un conseil : ne vous lancez pas dans « Crise sanitaire » à l’aveugle. Si vous n’avez pas les métiers requis (pêcheur, alchimiste, paysan, bûcheron, chasseur), pensez à les monter un peu ou à demander de l’aide à des compagnons. Le gain de temps est considérable. Sinon, l’hôtel de vente peut faire l’affaire, mais à vos frais.

L’idéal est de zoner intelligemment vos récoltes : ortie et blé peuvent être trouvés autour d’Astrub, de même que les goujons. Pour la viande de piou, privilégiez la zone au nord, près des champs. Quant au frêne, inutile de chercher loin : il est partout. Avec une bonne organisation, cette étape devient bien plus fluide.

Et n’oubliez pas : le combat contre Fidel Gastro peut surprendre si vous êtes en sous-niveau. Armez-vous d’une bonne initiative et préparez quelques soins, surtout si vous jouez solo. Enfin, soyez curieux : certains dialogues cachent des indices précieux sur l’univers du jeu, ou même des clins d’œil aux quêtes futures.

Petites histoires et grands détours

Ce qui fait le charme de « Crise sanitaire », ce ne sont pas seulement ses mécaniques ou ses récompenses, mais les histoires qu’elle génère. Sur les forums, on trouve des récits d’aventuriers bloqués des heures à chercher un piou mâle, ou qui ont oublié d’amener un outil de récolte essentiel au moment crucial. Certains évoquent le stress de la dynamite dans les galeries, ou la surprise de découvrir que Fidel Gastro est un boss plus coriace qu’il n’y paraît.

Un joueur racontait avoir terminé cette quête à 3h du matin, épuisé mais fier, et s’être dit en souriant : « Même dans Dofus, on ne rigole pas avec la santé publique. » Ce genre de témoignage prouve que même les quêtes secondaires, lorsqu’elles sont bien écrites, peuvent marquer durablement les esprits.

Conclusion : une crise bien plus qu’un détail

« Crise sanitaire » est l’une de ces quêtes que l’on pense secondaires mais qui deviennent, sans prévenir, fondamentales dans l’expérience Dofus. Par sa narration, son gameplay varié, son humour et son rôle dans la progression, elle incarne parfaitement l’esprit du jeu : un monde riche, parfois absurde, mais toujours surprenant.

Alors, si vous ne l’avez pas encore faite, ne tardez plus. Et si vous l’avez déjà bouclée, souvenez-vous : c’est vous qui avez soigné Astrub. Un pain à la fois.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *